FADO

de DE GEETERE Patrick

FRANCE, 2003, 00:26:19

Production : CICV PIERRE SCHAEFFER, DE GEETERE Patrick
Genre : Art vidéo
Mots-clés : Création sonore, Hommage, Montage, Portugal, Souvenir

Résumé :
En portugais, "fado" signifie le destin.
"Fado" est une évocation et un hommage à tous les grands fadistes de Cartola à Johnny Rotten en passant par John Fahey, Bola de Nieve, Nick Drake, Joa Gilberto,Tim Buckley, Stephen Merrit, Will Oldham, Chavela Vargas, Arto Lindsay, David Grubbs, Leonard Cohen, Omara Portuondo, Neil Young, Paulo Bragança, Marc Ribot, John Reinbourn and many others...
Il se situe sur une trajectoire improbable entre Tanger, Londres et Rio de Janeiro. L’Afrique où je suis né et le Brésil, terre d’émigrés. De l’Afrique au Brésil, c’est aussi le chemin des esclaves. "Fado", c’est une histoire d’empire.
Le Brésil c’est la terre où le fado s’est épanoui dans la samba, la bossa-nova et le tropicalisme comme ailleurs dans le punk, le jazz, l’électronica, la country et le popisme d’Andy. L’endroit de la saudade, cette nostalgie joyeuse faite de mémoire vive, de larmes et de jubilation, la Factory peut-être...
"Fado", contrairement à mes autres films, n’est pas un film de montage, c’est un flux, une longue invocation en portugnol. L’espagnol robuste de mes grands-parents y rencontre le portugais, langue de douceur et de réparation.
Après la trilogie "En pire", "Jeanne" et "Stupa", "Fado" annonce une autre suite qui s’ouvre avec "Anoitecer" et se continue avec "Milonga" et "A estoria das horas".
"En pire", premier volet d’une trilogie de complétude et de jubilation tranquille annonçait déja dans son titre cet autre ensemble dont le thème récurrent est la séparation, le déracinement et la rupture… (Patrick DE GEETERE)

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