Marie André

Du mythe de Prométhée, le chorégraphe José BESPROSVANY n'a gardé que quelques lignes de force : les rapports entre l'individu et le groupe, entre le captif et les hommes libres, entre le prisonnier et une femme. Il a donc mis en scène une situation d'aliénation, préférant mettre l'accent sur l'état...

Portrait de la prostituée Anita dans le quartier de Veemarkt, à Anvers, près du port. Elle aime passionnément son souteneur qui l'exploite et entretient ce cercle infernal où le sexe et l'argent empêchent toute autre issue que le silence et la mort.

La mer, un homme et une femme. Elle est assise sur un transat, il marche derrière les tentes. Sur la plage, des enfants, des gens. Un fragment du quotidien d'un couple. Mais Marie ANDRE subvertit et transgresse nos habitudes de spectateurs et c'est précisément cette transgression formelle qui donne...

Marie ANDRE tisse un rapport subtil avec la chorégraphe Anne Teresa DE KEERSMAEKER et les danseuses de son groupe Rosas. La vidéo trahit et souligne à la fois l'espace-temps de la danse, la caméra épouse et brise les mouvements des danseuses, le cadrage révèle l'effort et le bonheur de leurs corps...

Images de rencontre. Des chemins se croisent, des relations se nouent entre des êtres dont le film constitue le lieu de rendez-vous. Un récit semble sans cesse sur le point de naître à travers cette succession d'espaces ouverts ou clos. Chaque personnage se définit et s'efface comme les voix dans le...