Théoricienne et activiste des médias, pionnière du cyberféminisme, réalisatrice et navigatrice (1956-2016), Nathalie Magnan était aussi une enseignante généreuse, à l’esprit indiscipliné : elle transmettait aux jeunes artistes que l’art peut être une pratique de la liberté.
Née à Marseille, elle n’a cessé de tisser des liens entre la France et les États-Unis, elle a a étudié à l’Université de Californie à Santa Cruz avec Donna Haraway, dont elle a introduit la pensée en France et traduit le Manifeste Cyborg et autres essais (Exils, 2007, avec Laurence Allard et Delphine Gardey).